Le Government Accountability Office (GAO) a publié un rapport sur les armes à énergie dirigée destinées au ministère de la défense.
Selon le rapport, le ministère de la défense consacre un budget annuel de $1 milliard d'euros au développement d'armes à énergie dirigée, qui impliquent l'utilisation d'énergie électromagnétique concentrée. L'une des réalisations notables de cet effort est la création de lasers à haute énergie qui ont effectivement démontré leur capacité à abattre des drones.
Malgré les efforts déployés par le ministère de la défense (DOD) pour déployer les technologies émergentes, les difficultés rencontrées pour déterminer comment les utiliser efficacement dans les missions ont entravé les progrès réalisés pour faire passer ces technologies du laboratoire à des applications pratiques.
Alors que l'armée de terre a élaboré un plan de transition complet définissant les calendriers et les responsabilités des parties prenantes afin de faciliter le développement et le déploiement de ces technologies, la marine et l'armée de l'air n'ont pas encore suivi cet exemple. Le GAO leur recommande de le faire.
Ce que le GAO a constaté
Le ministère de la défense est activement engagé dans le développement d'armes à énergie dirigée pour contrer différents types de menaces, telles que les drones et les missiles. Néanmoins, un récent rapport du GAO a mis en évidence les difficultés rencontrées par le ministère de la défense pour passer de ces prototypes à des programmes d'acquisition, malgré les progrès réalisés dans le développement de ces capacités.
Le ministère de la défense et ses départements militaires sont activement engagés dans le développement d'armes à énergie dirigée. De nombreux démonstrateurs et prototypes de systèmes d'armes laser ont été créés et utilisés avec succès dans des démonstrations de tir réel pour abattre des drones. En outre, des armes laser plus puissantes sont également en cours de développement pour contrer des menaces plus importantes. Outre les lasers, le ministère de la défense et les départements militaires mettent au point divers systèmes d'armes à énergie dirigée de grande puissance. micro-ondes de puissance dans le but de lancer des attaques de missiles ou de drones en essaim contre des bases militaires.
Toutefois, la DOD a depuis longtemps constaté un fossé - parfois appelé "la vallée de la mort" - entre ses communautés de développement et d'acquisition, qui entrave la transition technologique. Par exemple, la communauté d'acquisition peut exiger un niveau de maturité technologique supérieur à celui que la communauté de développement est en mesure de produire.
Lorsqu'un département militaire a l'intention de transférer un prototype vers un programme d'acquisition nouveau ou existant, il doit identifier un partenaire de transition capable de poursuivre le développement de la nouvelle technologie. Pour soutenir ce processus, l'armée de terre a élaboré un plan détaillé décrivant les calendriers, les rôles des parties prenantes et les premiers documents relatifs aux capacités en matière d'armes à énergie dirigée. Toutefois, la marine n'a documenté aucun accord de transition pour les programmes d'armes à énergie dirigée examinés par le GAO, bien qu'elle ait mis en service plusieurs prototypes d'armes à énergie dirigée et qu'elle ait identifié un partenaire de transition potentiel. De son côté, l'armée de l'air n'a pas toujours accordé la priorité à l'établissement de partenaires de transition, ce qui crée des difficultés supplémentaires pour la planification future de la transition. Sans ces étapes cruciales de planification de la transition, la marine et l'armée de l'air risquent de développer des armes à énergie dirigée qui pourraient ne pas correspondre aux besoins opérationnels.
Pourquoi le GAO a-t-il réalisé une étude sur l'énergie dirigée ?
Le ministère de la défense investit environ $1 milliard d'euros par an dans les armes à énergie dirigée, qui utilisent de l'énergie électromagnétique concentrée, notamment des lasers à haute énergie et des micro-ondes à haute puissance. La DOD s'intéresse à ces technologies depuis plusieurs décennies, car elle sait qu'elles peuvent offrir des avantages considérables. Les armes à énergie dirigée peuvent avoir des effets destructeurs ou perturbateurs sur des cibles à la vitesse de la lumière et présentent des avantages potentiels par rapport aux armes cinétiques, telles que les missiles, notamment un coût d'utilisation inférieur.
Dans le cadre d'un rapport du Sénat, le GAO a été chargé d'examiner les travaux du ministère de la défense en matière d'armes à énergie dirigée, notamment les technologies, la base industrielle, l'infrastructure connexe et les efforts de transition. Le rapport qui en résulte décrit l'état actuel des efforts du DOD et des départements militaires en matière d'armes à énergie dirigée et évalue les défis associés à la transition depuis le prototypage. Pour obtenir un aperçu de la diversité des efforts, des utilisations prévues, des environnements et des départements militaires, le GAO a sélectionné sept initiatives d'énergie dirigée à examiner et a analysé la documentation du DOD tout en menant des entretiens avec des fonctionnaires du DOD et des représentants de l'industrie.
Recommandations du GAO
Le GAO a adressé quatre recommandations au ministère de la défense, dont l'une demande à la marine et à l'armée de l'air d'établir des accords de transition entre les concepteurs de prototypes et leurs partenaires de transition prévus. Si le ministère de la défense a accepté trois de ces recommandations, il n'en a accepté qu'une en partie. Le GAO maintient que cette recommandation devrait être pleinement mise en œuvre.
Les points forts du GAO sur les armes à énergie dirigée (1 page) et le rapport complet sont inclus ci-dessous à titre de référence.
Examinez la version la plus récente de la Stratégie du ministère de la défense en matière de lutte contre les systèmes d'armes aériens