L'armée américaine est appel aux organisations pour obtenir des informations sur le développement de technologies avancées d'interception de missiles. Une demande d'information (RFI) a été émise par l'U.S. Army Combat Capabilities DEVCOM Aviation and Missile Center (AVMC). Cette demande vise à recueillir des études de marché sur les nouveaux systèmes destinés à renforcer les capacités des C-sUAS.
La demande de renseignements porte sur les technologies d'interception qui pourraient contribuer au développement d'un nouveau missile pour le lanceur universel de véhicules Stinger (SVUL). Ce système est destiné à avoir une portée étendue et une efficacité accrue pour faire face aux menaces posées par les UAS, en particulier les groupes 2 et 3, qui sont capables d'opérer à des altitudes plus élevées et à des distances de sécurité plus importantes.
L'armée est à la recherche de concepts innovants qui permettront de développer des intercepteurs cinétiques à longue portée. Ces intercepteurs fourniront aux forces de manœuvre des capacités de réponse rapide, une létalité améliorée et des temps de réaction et de rechargement réduits dans des scénarios mobiles et fixes.
Objectifs du programme XRC
Le programme XRC vise à repousser les limites de la technologie des missiles pour contrer la menace évolutive des UAS. Les principaux objectifs du programme sont les suivants
- Augmentation de la portée et de la létalité de missiles intercepteurs.
- Réduction du temps de réaction et du temps de recharge pour améliorer les capacités de réaction dans les environnements opérationnels.
- Améliorer la fiabilité des missiles pour le combat.
- Assurer la compatibilité avec le SVUL et les systèmes de commandement et de contrôle de la défense aérienne de la zone avancée.
- Assurer l'intégration avec les systèmes de défense aérienne existants de l'armée pour des opérations multi-domaines.
L'armée cherche également à maintenir la létalité contre les cibles traditionnelles de la défense aérienne mobile à courte portée (MSHORAD), en étendant l'utilité des intercepteurs proposés à différents systèmes de défense.
À partir de l'année fiscale 2025, l'armée prévoit de s'associer à des leaders de l'industrie pour développer des technologies tout en maintenant des équipes de recherche internes pour vérifier et collaborer à l'avancement de ces systèmes. L'objectif final est de faire la démonstration d'un prototype d'ici l'année fiscale 30, capable de répondre aux menaces posées par les UAS à haute altitude dans une variété de contextes opérationnels.
Crédit photographique : Vidéo par le major Robert Fellingham, 10e commandement de la défense aérienne et antimissile de l'armée de terre